L’achat d’une maison demande vraiment du bon sens. Mais c’est un objectif qui répond à nos besoins sur le plan financier, social et émotionnel.
Selon une étude menée par Remax, 72 % des Canadiens âgés de 18 à 34 ans espèrent acheter une maison au cours des cinq prochaines années. Si vous faites partie de ce pourcentage, vous vous sentez peut-être un peu découragé et ne savez pas par où commencer. C’est tout à fait compréhensible. Après tout, il s’agira de l’un des achats les plus importants de votre vie – si ce n’est le plus important !
L’idée d’acheter une maison est liée à un désir de stabilité et à la volonté d’investir dans l’avenir. Si de nombreux milléniaux privilégient un mode de vie discret et peu exigeant en termes d’entretien (et ne prévoient donc pas d’acheter une maison de sitôt), d’autres se sentent plus que prêts à investir dans la stabilité, souvent bien avant de se marier ou d’avoir des enfants. Pourtant, ils comprennent, tout comme vous, que l’achat d’une maison n’est ni facile ni rapide.
Pour devenir propriétaire, vous devez franchir de nombreuses étapes. Vous devez évaluer le marché du logement, tenir compte de votre style de vie et de vos besoins, être scrupuleusement conscient de vos finances, et aussi prendre en considération les taux d’intérêt et l’assurance hypothécaire. Et croyez-nous : il ne s’agit là que de la liste initiale des choses à faire.
L’achat d’une maison est-il vraiment une bonne idée ?
Acheter une maison pour la première fois est une décision financière importante qui vous fera très probablement traverser une période de stress. Mais en réalité, une fois que vous aurez les clés en main, vous détiendrez un bien qui peut vous apporter une énorme tranquillité d’esprit… et du bonheur !
L’achat de votre première maison vous donnera l’impression d’un engagement énorme, mais les avantages financiers et le mode de vie en valent largement la peine. Vous pourrez stabiliser vos frais de logement mensuels (ce qui, avec les propriétaires, n’est jamais certain), profiter des avantages fiscaux accordés aux propriétaires et, surtout, jouir d’une vie plus stable et plus confortable. En plus de cela, vous pouvez même considérer votre première maison comme un investissement qui peut éventuellement devenir une propriété lucrative.
Cependant, vous devez d’abord vous demander : êtes-vous vraiment prêt à acheter une maison pour la première fois? Si la réponse est plutôt positive, voici ce que vous devez savoir avant d’acheter votre maison.
Ce que vous devez prendre en compte avant d’acheter une maison
Faites vos recherches et un sérieux auto-inventaire.
Avant de commencer à chercher une maison (ce qui est sans doute la partie la plus amusante), vous devez évaluer les conditions immobilières locales et vous assurer qu’elles sont favorables à un achat. Après avoir observé l’évolution des prix, vous devez déterminer le montant que vous pouvez vous permettre de dépenser. Plus vous en saurez sur votre situation financière, mieux vous serez préparé lorsque le moment sera venu de rencontrer votre prêteur ou votre courtier. Il est important d’avoir un revenu et une carrière stables, mais il est également essentiel d’avoir une bonne cote de crédit (pour l’approbation d’un prêt hypothécaire au Canada, vous devez avoir une cote de crédit d’au moins 640), des économies et d’être le moins endetté possible. Tout cela peut sembler accablant, mais c’est la première étape à franchir pour devenir propriétaire – et un propriétaire responsable. Si vous avez besoin d’un peu d’aide en mathématiques, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a créé une calculatrice en ligne qui vous permet de calculer votre capacité financière et de trouver les meilleures options hypothécaires.
Après tout cela, vous devriez également évaluer dans quelle mesure vous êtes prêt émotionnellement à prendre ce genre d’engagement. En général, si vous vous sentez prêt financièrement, votre préparation émotionnelle suivra probablement !
Fixez des objectifs financiers et commencez à épargner.
Selon un rapport de Generation Squeeze, les milléniaux mettent en moyenne 13 ans à épargner pour un versement initial de 20 %, au lieu des cinq ans qu’il fallait à leurs parents en 1976. Par conséquent, si vous avez déjà fait vos devoirs et que vous savez quel type de maison vous voulez (et pouvez) acheter, il est temps de commencer à réduire le budget et à épargner.
Comme le stipulent les lois bancaires canadiennes, vous devez verser un acompte de 20 % lorsque vous achetez une maison dont le prix est supérieur à 1 million de dollars. Pour les maisons dont le prix se situe entre 500 000 et 1 million de dollars, il vous faut au moins 10 %, tandis que pour une maison de moins de 500 000 dollars, vous n’avez besoin que de 5 %.
Si vous vous rendez compte que vous n’avez pas assez d’argent pour couvrir l’acompte après avoir fait quelques calculs, vous devriez commencer à épargner de manière agressive avant de vous lancer dans des prêts importants. Cela signifie que vous devez établir des priorités dans vos dépenses, rembourser vos dettes, trouver des moyens plus économiques de maintenir votre style de vie et peut-être envisager de vous débarrasser de biens coûteux (par exemple, si vous et votre partenaire avez chacun une voiture, c’est peut-être le bon moment pour en vendre une).
Et un dernier conseil : vérifiez si vous pouvez demander à bénéficier du Programme d’aide aux acheteurs d’une première maison. Cette mesure incitative créée par le gouvernement du Canada a pour but d’aider les acheteurs d’une première maison en leur offrant une aide de 5 à 10 % pour l’achat d’une maison en vous permettant de retirer des fonds de vos régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER). Il s’agit d’un coup de pouce bien nécessaire pour de nombreux jeunes acheteurs, mais il présente également certains inconvénients, c’est pourquoi vous devez vous informer avant de prendre une décision pour acheter une maison pour la première fois.
Améliorez votre cote de crédit.
Les jeunes de 20 ans ont généralement un crédit faible (ou nul). Si c’est votre cas, vous aurez du mal à obtenir un prêt hypothécaire au Canada. Heureusement, c’est quelque chose qui peut être changé. L’amélioration de votre cote de crédit peut prendre du temps, mais plus vite vous vous attaquerez aux problèmes qui la font baisser, plus vite vous pourrez la faire remonter. N’oubliez pas : lorsque les prêteurs demandent votre pointage de crédit, ils veulent savoir si vous payez vos factures de façon fiable. Il s’agit d’une composante importante pour acheter une maison pour la première fois.
Pour améliorer votre pointage de crédit, vous devriez vous concentrer sur le paiement de vos factures à temps (l’historique des paiements est le facteur de classement le plus décisif), maintenir un solde bas et essayer de conserver une variété de comptes de crédit. Si vous avez des dettes de crédit, des prêts étudiants, des prêts automobiles ou une ligne de crédit avec un solde, il est temps de les rembourser. La réduction de votre niveau d’endettement aura un impact positif sur votre pointage de crédit, alors travaillez-y le plus rapidement possible.
Bien qu’un pointage de crédit de 640 soit considéré comme suffisant, il est préférable de viser un peu plus haut, surtout si vous voulez obtenir un prêt hypothécaire de l’une des grandes banques canadiennes. Selon Equifax Canada, les scores de 725 à 759 sont considérés comme très bons, et ceux de 760 et plus sont considérés comme excellents. C’est le type de score que vous devriez travailler dur pour atteindre.
Acheter une maison pour la première fois : demandez un soutien financier.
Dans les marchés immobiliers actuels où les prix sont élevés, il n’est pas facile d’acheter une maison pour la première fois, surtout pour les jeunes de 20 à 30 ans. À cet âge, il est rare de trouver quelqu’un ayant un historique de crédit impeccable ou suffisamment de fonds pour payer seul l’acompte. Et cela est compréhensible. Parmi de nombreux autres facteurs, la plupart des milléniaux sont plus lourdement chargés de dettes d’études que les générations précédentes.
Il est donc plus que juste que de nombreux jeunes travailleurs utilisent l’aide financière de leur famille pour acheter leur première maison. Les chiffres le confirment. Selon une enquête de KPMG, 46 % des milléniaux qui ont acheté une maison récemment ont compté sur l’aide financière de leurs parents pour augmenter leur mise de fonds.
Donc, si votre famille veut vous donner un petit coup de pouce, en vous donnant de l’argent pour une mise de fonds ou pour réduire votre dette hypothécaire, ne vous sentez pas mal d’accepter. Considérez cela comme une extension naturelle de leurs soins et de leur soutien. Il est fort probable que vous finissiez par faire de même pour vos propres enfants.
N’achetez pas une maison que vous ne pouvez pas vous permettre.
Vous savez où cela va vous mener. Une maison avec un vaste jardin, une piscine et un garage où l’on peut mettre trois voitures, ça fait effectivement rêver. Mais n’oubliez pas : vous devez acheter la maison dont vous avez besoin, au sens le plus pratique du terme, et non celle qui vous collera une grosse hypothèque pour l’éternité.
Lorsque vous commencez à chercher une maison, la tentation d’aimer quelque chose d’aspirationnel plutôt que quelque chose de pratique va être forte – si forte que vous vous demanderez si vous ne devriez pas faire quelques folies.
Face à la tentation, gardez à l’esprit que l’achat d’une maison est une décision importante qui doit être abordée avec la tête froide. En règle générale, vous devez penser que le paiement mensuel de votre maison ne doit jamais dépasser un tiers de votre revenu stable.
Par ailleurs, être propriétaire d’une maison signifie également être responsable de toutes les factures et dépenses imprévues qu’elle peut générer. Plus elle est grande et luxueuse, plus son entretien sera coûteux.
Préparez-vous à faire face aux autres coûts associés.
L’achat d’une maison implique beaucoup d’argent. Dans la région du Grand Toronto, par exemple, le prix moyen d’une maison est d’environ 900 000 $. Mais voilà : les coûts ne s’arrêtent pas là. Pour que l’achat de votre maison fonctionne, vous devez vous assurer que vous disposez des ressources nécessaires pour faire face aux inévitables coûts supplémentaires de l’accession à la propriété. Qu’il s’agisse de l’impôt foncier ou des réparations courantes, de nombreux coûts supplémentaires peuvent surgir à tout moment. Si vous achetez une copropriété, par exemple, vous devrez probablement payer des frais mensuels pour couvrir les coûts d’entretien des parties communes, comme le déneigement. Si vous décidez d’engager un avocat pour vous guider dans le processus ou une équipe pour l’inspection de la maison, vous devez également tenir compte des frais et débours de ces services. En bref, il existe de nombreux coûts cachés et imprévus liés à l’achat d’une maison dont vous devez tenir compte lorsque vous faites vos calculs.
Même lorsque vous aurez enfin les clés en main, les dépenses supplémentaires ne s’arrêteront pas. La liberté de rénover ou de modifier votre maison comme vous le souhaitez s’accompagne également de coûts élevés, tout comme la décoration, l’aménagement paysager, l’achat d’appareils et de meubles, ou tout simplement le déménagement.
Acheter une maison pour la première fois : Obtenez une assurance-vie hypothécaire.
Voici un sujet important. Habituellement, lorsqu’une personne décide d’acheter une maison, le concept d’assurance hypothécaire surgit. Est-elle obligatoire ? Qui en a besoin ? Quel type d’assurance existe-t-il ? Quel type de protection offre-t-elle ?
L’assurance hypothécaire, appelée assurance SCHL, est obligatoire au Canada pour les mises de fonds comprises entre 5 % et 19,99 %. Si vous ne pouvez pas verser la mise de fonds de 20 %, vous devrez souscrire une assurance prêt hypothécaire auprès de votre prêteur. En bref, ce régime protège votre prêteur au cas où vous ne pourriez pas effectuer vos paiements réguliers. Toutefois, si vous pouvez verser une mise de fonds de 20 %, vous n’aurez pas besoin de souscrire une assurance SCHL.
Néanmoins, la vie peut être imprévisible, et surtout si vous avez une famille, avoir une assurance peut faire une énorme différence dans leur sécurité financière. C’est là qu’intervient l’assurance-vie hypothécaire. Contrairement à l’assurance SCHL, cette police vise à vous protéger, vous et vos proches, et non votre prêteur. Son principal objectif est de faire en sorte que votre famille puisse payer les factures (hypothèque ou autres) lorsque vous ne le pourrez plus, en offrant une couverture qui pourra être utilisée librement par vos bénéficiaires désignés.
Le Groupe d’assurance hypothécaire est le bon choix pour vous.
Nous le savons : entrer sur le marché canadien de l’habitation n’est pas facile. Et si vous êtes dans la vingtaine ou la trentaine, tout cela peut sembler encore plus intimidant et risqué. Nous avons donc décidé de créer un régime d’assurance-vie hypothécaire qui vise à vous faire sentir plus soutenu et protégé. Vous. Pas votre prêteur !
Nos régimes simplifiés d’assurance-vie hypothécaire sont souples, abordables et très faciles à appliquer. Et quand nous disons facile, nous le pensons vraiment. Avec l’assurance-vie hypothécaire, vous n’aurez pas à subir d’examens médicaux, à répondre à des questions sur votre état de santé, à participer à des rencontres en personne ou à remplir des documents fastidieux. En quelques clics seulement, vous pouvez bénéficier du régime d’assurance que vous et votre famille méritez et vous assurer que votre maison restera toujours en leur possession, peu importe ce que l’avenir leur réserve.
Notre couverture va jusqu’à 1 000 000 $, et c’est vous qui décidez de la durée de la protection que vous souhaitez obtenir (10, 20 ou 30 ans). Même si votre hypothèque est remboursée, vous conservez votre couverture pour d’autres dépenses, comme les frais de scolarité ou les soins. Grâce à nos polices flexibles, votre famille ne sera jamais accablée par des problèmes financiers inutiles.
Si vous voulez en savoir plus ou recevoir de l’aide tout au long du processus d’achat, n’hésitez pas à contacter notre équipe d’experts.